Ah, les courbes intensité-potentiel... les équations de Butler-Volmer, la voltampérométrie cyclique, les électrodes tournantes, la voltampérométrie à gouttes de mercure tombantes... tout un poème !
((ouch, ça date tout ça ! et je m'égare...
))
Je me souviens d'une collègue qui m'avait relaté qu'au CAPES un des membres du jury lui avait posé plusieurs fois de suite la question : "mais en vrai ça mesure quoi un voltmètre ?" Et qu'à la fin agacé par la non-réponse il avait explosé : " Mais enfin, ça mesure un temps !" ... air dépité de la collègue du genre "mais qu'est-ce que j'en sais moi, je ne suis pas dedans !"
Et que des années plus tard un collègue de physique appliquée m'avait dit : "Il est naze car en plus ça dépend des multimètres et que c'est rarement cette méthode pour les multimètres de collège"... Bein j'en sais pas bien plus de comment la mesure est faite réellement.
Bref dans notre cas, on se retrouve à devoir dire que s'il n'y a pas un circuit fermé, (enfin "fermable" par le voltmètre, pourtant censé être isolant) la tension est nulle... Ce qui se conçoit dans l'idée puisque cette différence de potentiel n'est pas accessible. Mais qui est délicate à amener dans une modélisation simplifiée en collège.
On va dire que ça fait partie des cas où le raisonnement "avec les mains" ne marche pas et puis tant pis !
Ou si quelqu'un veut bien nous éclairer de sa compréhension plus fine des phénomènes électriques, je suis preneur !