Pour amener l'étude de l'intensité du courant, et en étendant le raisonnement d'Aranel (qui parlait je crois de la tension au début des vacances), j'ai pensé à une présentation de la chose un peu différente de ce que je fais d'habitude, et qui serait plus simple je pense.
Je vous copie ce que j'ai écrit aux deux copines avec qui j'ai l'habitude de travailler.
Je pars du texte sur les deux scientifiques (que j'ai donné dans un autre sujet), on l'analyse, on travaille sur la notion d'appareil de mesure -mètre.
Je leur montre une boussole dont l'aiguille est déviée quand un courant passe dans un fil enroulé autour de la boussole (ou l'aiguille d'oerstedt si j'arrive à me procurer le matos), je leur montre un vieux galvanomètre ou un vieil ampèremètre à aiguille pour le montrer qu'on utilisait ce principe pour les mesures, et ensuite on part sur le multimètre.
On raisonne sur le type de branchement, je leur donne la notation, ils retrouvent les unités puis on manipule avec deux lampes, une pile et un interrupteur (et le multimètre)
ils schématisent au fur et à mesure qu'ils manipulent, et ils notent les valeurs qu'ils trouvent. Je leur demande d'abord de travailler sur un circuit en série. On compare la diminution de I avec la diminution de l'intensité lumineuse quand on ajoute une lampe, on dit que les dipoles ont une influence sur I.
Ensuite, on fait les mesures dans le circuit en dérivation, je les guide s'il faut, (peut être que je le ferai en TP noté comme d'hab), et ce qui m'intéresse à la fin, c'est de n'avoir qu'une seule relation : en tout point d'un circuit, l'intensité qui entre est égale à l'intensité qui sort. Ça marche en série avant et après un dipole, et ça marche en dérivation avant et après un noeud.
Ensuite, on peut fignoler en disant que dans un circuit en série, l'intensité est la même partout.
Vous en pensez quoi ?