Si on apporte du vocabulaire, il est nécessaire à mes yeux de le définir proprement aux élèves. Et en effet la définition de "combustible" varie suivant si on est dans les risques industriels ou dans la théorie de la combustion. (personne ne va écrire "danger : combustible sur un sac de diamants !

)
La combustion des métaux, divisés ou non est un problème majeur dans l'industrie et les matériaux légers actuels sont souvent pyrophoriques. Un aimant néodyme ou une coque d'ordinateur portable en magnésium brûlent effroyablement bien... Le diamant aussi en effet, et même sans dioxygène liquide !
Pour moi la définition que l'on peut donner aux élèves (qui n'est plus explicitement au programme ) est qu'un combustible est le réactif qui réagit avec le comburant pendant une combustion. Une combustion étant une réaction chimique rapide qui dégage beaucoup d'énergie thermique. Pour les élèves, je leur signale que dans l'immense majorité des cas, le comburant est le dioxygène de l'air donc qu'un combustible est le plus souvent une substance qui peut faire une réaction chimique pour former une nouvelle substance qui associe des atomes d'oxygène aux autres atomes qui la forment.
Pour la silice, qui est déjà un oxyde de silicium, il est impossible d'associer à nouveau des atomes d'oxygène au silicium puisqu'il est déjà "à son maximum" d'atomes d'oxygène accrochés (Si on regarde la possibilité de faire des liaisons chimique on voit que le silicium est tétravalent, deux liaison par oxygène et c'est fini). Donc il ne peut pas brûler, car il ne peut pas libérer d'énergie en rajoutant des oxygènes dans sa formule.
Pas du tout. Pas "un peu", pas "mal"... " pas du tout". Si on considère que le verre n'est fait que de silice mais on va simplifier.
Et je regrette un peu l'ancien-ancien programme de 3e avec la combustion des métaux... voir le gros fil de fer brûler dans le dioxygène ravissait les élèves. Et je plaçais plus facilement mon TP sur le briquet à silex médiéval !
