Eleves haut potentiel

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Messagede gianni » 09 Oct 2022, 09:49

Bonjour à tous.
Je souhaiterais faire des fiches pour EHP sur des thèmes abordés dans le cycle 4 pour qu'ils puissent aller plus loin, pour ne pas qu'ils s'ennuient.
Avez-vous déjà fait ce genre de production ? L'idée est que l'élève se l'approprie en totale autonomie.
Si oui quels sont les limites en termes de connaissances que vous vous fixez ? Quels thèmes vous semblent les plus adaptés pour aller plus loin ?
Dans l'attente de votre retour je vous souhaite une bonne journée.
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Re: Eleves haut potentiel

Messagede Wissam » 02 Nov 2022, 07:04

Bonjour,
Je n'ai jamais eu d'élèves à "haut potentiel" et au risque de paraître un peu réac' je pense que c'est une mode qui permet à beaucoup de parents d'expliquer, d'une manière plus agréable pour leur ego, pourquoi leur progéniture a des résultats moyens et / ou qu'elle est agitée en classe.

J'ai en revanche croisé quelques élèves que je qualifierais de brillant-es, et à part des discussions supplémentaires ou des idées de lectures je n'ai rien mis en place de particulier: ils / elles se contentaient de résultats excellents et de profiter du surplus de temps libre pour faire... plein d'autre choses.
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Re: Eleves haut potentiel

Messagede ann » 02 Nov 2022, 18:28

je n'ai pas eu d'élèves détectés HP mais d'excellents elèves oui : alors pas d'avancée sur le programme des années suivantes mais un approfondissement des thèmes abordées , voir un lien avec l'actualité , l'histoire des sciences , regarde les livres sciences en bulle ils sont très bien fait et peuvent les faire réfléchir sur un doaine qui pourrait leur plaire
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Re: Eleves haut potentiel

Messagede Jimmy » 04 Nov 2022, 11:57

Wissam a écrit:Bonjour,
Je n'ai jamais eu d'élèves à "haut potentiel" et au risque de paraître un peu réac' je pense que c'est une mode qui permet à beaucoup de parents d'expliquer, d'une manière plus agréable pour leur ego, pourquoi leur progéniture a des résultats moyens et / ou qu'elle est agitée en classe.

J'ai en revanche croisé quelques élèves que je qualifierais de brillant-es, et à part des discussions supplémentaires ou des idées de lectures je n'ai rien mis en place de particulier: ils / elles se contentaient de résultats excellents et de profiter du surplus de temps libre pour faire... plein d'autre choses.


Si des professionnels font mal leurs bilans, ce n'est pas de la faute des parents, mais les élèves hpi existent bien. Il y a tout de même une certaine littérature scientifique là dessus, appuyée notamment par des IRM. Néanmoins je reste d'accord sur le fait que la définition du QI soit problématique tout comme sa mesure. (Voir le dernier "hygiène mentale")

Revenir à nier que certains enfants ont des capacités très au dessus de la normale, c'est comme nier le fait que d'autres ont des difficultés importantes comme les segpa...
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Re: Eleves haut potentiel

Messagede physix » 04 Nov 2022, 19:13

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Re: Eleves haut potentiel

Messagede Jimmy » 04 Nov 2022, 19:55

Oui, déjà entendu.
Elle défend son métier en quelques sortes, mais elle n'a rien de dire sur les neurosciences. Elle a probablement raison sur cette épidémie d'hpi : statistiquement, on devrait être à 2%, puisque c'est la définition même.

J'ai eu un élève hpi il y a 7 ans en seconde, j'avais passé un certain temps à lui créer des problèmes complexes qui nécessitent de nombreuses étapes de raisonnement, de croiser des documents... Il pliait cela en 2/2, après une simple lecture. Pareil pour ceux du griesp, même pour les niveaux supérieurs.
A côté de cela, il n'était pas du tout scolaire, mais très sympathique et bien élevé.
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Re: Eleves haut potentiel

Messagede Wissam » 04 Nov 2022, 20:13

Je ne nie absolument pas qu'il existe des élèves supérieurement intelligen-tes.

En revanche l'acronyme "HPI" est vraiment le truc à la mode qu'on nous ressort à toutes
les sauces. Je suis allé trainer sur internet après ton premier post et on trouve un
nombre incroyable de site "HPI.com" et autre "mon-enfants-est-trop-intelligent.fr"...

Mais le terme même ne fait pas l'unanimité et on trouve des expert-es pour dire tout et son
contraire sur le sujet.

On a par exemple Caroline Goldman qui remet carrément en cause le concept même :
https://podcast.ausha.co/caroline-goldman-docteur-en-psychologie-de-l-enfant/le-haut-potentiel-intellectuel

On trouve aussi Wilfried Lignier, sociologue au CNRS, qui dit carrément :
"Non, votre enfant n'est pas HPI, vous êtes juste riche"
https://www.ladn.eu/nouveaux-usages/non-votre-enfant-nest-pas-hpi-vous-etes-juste-riche/


Je l'ai écrit: j'ai croisé, comme beaucoup, des élèves - et des gens en général- incroyablement intelligent-es. Mais aucun aménagement n'a été nécessaire - ni demandé dans leur scolarité.

Tandis que "HPI" va en fait systématiquement avec une demande
particulière, justifiant en fait la demande d'un avantage.
Dernière édition par Wissam le 05 Nov 2022, 06:50, édité 1 fois.
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Re: Eleves haut potentiel

Messagede Aranel53 » 04 Nov 2022, 20:33

C'est un sujet complexe... :/

En gros, les EIP (élèves intellectuellement précoces) ou HPI (haut potentiel intellectuel) sont une réalité et font partie depuis quelques années des élèves à besoin particuliers (EBP) (ah tous ces sigles !). La prise en compte des particularités des ces élèves permettrait d'éviter un potentiel mal-être et les risques de décrochage en raison d'un décalage trop grand entre les capacités ou les savoirs déjà acquis et les attendus de certains cours.
Et effectivement, un ou une élève qui a déjà compris complètement ce dont on parle, qui est déjà capable de l'expliquer correctement, ne va forcément attendre patiemment qu'on passe à autre chose, donc lui permettre justement de faire d'autres activités est dans ce cas pertinent.
Par contre, c'est très rare et souvent, la rédaction ou l'explicitation du déroulé du raisonnement est une tâche sur laquelle justement ils doivent travailler... Car c'est pas tout d'avoir un raisonnement rapide et intuitif, il faut aussi apprendre à le détailler, à revenir en arrière pour refaire lentement le cheminement logique pour le rédiger etc. Et souvent là dessus, il y a aussi du boulot de concentration, d'inhibition du découragement, de rédaction donc pas vraiment besoin de leur prévoir autre chose.

J'avais suivi une formation là dessus et ils disaient que par exemple faire des interrogations sur les attendus finaux au tout début des séquences peut dans certains cas être pertinent et permettre de donner une longue tâche différente aux élèves qui ont réussi les attendus pour se concentrer sur les autres. Ou de les utiliser pour aider les différents groupes.

Ensuite, je trouve qu'on a un double problème dans l'enseignement avec ces élèves là, on peut avoir tendance à ne pas supporter l'arrogance qui peut parfois sous-tendre le caractère d'un élève qui se sait ou se sent décalé par rapport aux autres, (avec parfois aussi un décalage émotionnel ou de sensibilité qui va les amener à se braquer) et aussi comme apparemment (mais c'est à vérifier !!) il y a davantage d'anciens HPI dans l'enseignement que dans le reste des professions, on peut vite avoir tendance à considérer ça "normal". Et enfin, comme en moyenne ces élèves là réussissent quand même mieux que les autres (sauf pour les cas de décrochage complet qui arrivent) on peut préférer concentrer notre énergie sur les autres élèves qui ont des difficultés plus nettes ou plus conformes à ce pour quoi on se sent utiles...

Bref, c'est pas simple et là dessus les données et les préconisations évoluent assez vite.

Donc pour répondre au message initial, j'y ai pensé, j'ai essayé un peu mais non, je n'ai finalement pas conçu de fiches pour ces élèves. Quand je vois qu'un élève a tout compris, parfois je lui propose à l'oral le truc d'après dans la logique de ce qu'on fait et ça suffit le plus souvent.
(du genre, on fait les propriétés des états en 5e, je demande de les expliquer avec le modèle moléculaire... donc un truc de l'année d'après)
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Re: Eleves haut potentiel

Messagede Jimmy » 04 Nov 2022, 23:28

@Wissam : j'ai déjà eu connaissance des deux sources. Aucun début de preuve, alors que de l'autre côté, il y en a. D'aide plusieurs études sur des échantillons assez grands montrent qu'il y a autant de hpi quelque soit le milieu social.

Quand au reste, on trouve ça normal et bien de s'occuper des 5 à 10% des élèves qui sont du côté gauche de la gaussienne du QI, (pas de la manière actuelle, mais on trouve ça idéologiquement bien en tout cas), mais ceux à droite de la gaussienne, tant pis pour eux s'ils s'emmerdent, après tout, ils sont chanceux. Sans même parler des autres troubles dys.

Il me semble un peu évident que les parents viennent avec des revendications dans le cas réel, et peut être non représentatif je l'accorde, d'un vrai hpi. Imaginez que ce soit votre gamin : il s'ennuie, perd sont temps, et selon l'enseignant, peut être en échec total. Sa vie, notamment u lycée, c'est passer 70% de son temps à s'ennuyer. Très fun.

Pour la petite histoire, même si je ne voulais pas en arriver là, préférant les preuves de niveau élevées (et donc, les études scientifiques plutôt qu'un témoignage...), je suis hpi. Et ne croyez pas que ce soit un cadeau, la plupart du temps, c'est le contraire.
J'ai fait ma scolarité, jusqu'en terminale, sans voir le tableau. Vous pouvez trouver ça incroyable que personne ne s'en soit rendu compte, notamment... Moi même, mais c'est vrai. (En même temps, comment savoir que ce n'est pas normal alors que ça a toujours été comme cela...). J'ai eu la plupart du temps d'excellentes notes sans jamais travailler, sans voir le tableau, sans amener mes manuels... Sauf en mathématiques, en première, où je suis brusquement passé de presque 20 en mathématiques à presque zéro : Mme F. me disait que c'était impossible que je fasse les calculs de tête en sautant autant d'étapes, c'était donc que j'avais triché. Ne saisissant peut être pas tout à fait la subtilité du lien élève professeur, je l'interpelle devant tout le monde en lui disant que ce n'est pas grave si je suis bien meilleur qu'elle en calcul. Bon, après quelques vérifications, notamment en m'envoyant au tableau, elle accepta mes copies en m'aidant à rédiger, et ne tena jamais compte du fait que je n'écrive pas le cours et que je n'ai pas de manuel. Au début, elle me le prêtait, elle a abandonné en terminale vers le deuxième trimestre.

Une deuxième anecdotes avant de se quitter : arrivé à la fac, je décide, après une première année où je ne vais pas en cours, sauf le lundi de 8h à 10h, d'exceller dans la matière que tout le monde déteste. En S5 c'était physique statistique, une matière quand même assez difficile. J'ai une excellente mémoire, je me dit que quitte à ne pas tout comprendre, autant tout connaître. J'arrive le jour du partiel, coup de chance, c'est grosso modo des démonstrations de cours. J'arrive au bout des deux heures, l'enseignant dit que c'est terminé, et me dit en insistant que si je ne rend pas la copie j'aurais la moitié des points. Réponse toujours aussi immature : ce n'est pas grave, j'aurais quand même la moyenne. Il me regarde fixement en disant que du haut de sa cinquantaine, ce n'était pas encore arrivé d'avoir 20/20. Bon, bah c'était donc une première pour lui, j'ai bien eu 20/20.

Je soupçonne mon fils d'être aussi peu normal que moi, et je ne l'envoie pas. C'est d'ailleurs très dur d'être parent et de savoir si tout est normal ou non, surtout avec le premier. A 3 ans, il avait un vocabulaire extrêmement développé, au point de m'apprendre régulièrement des mots. (Et tout aussi décalé que moi : on attendait à Leroy Merlin un vendeur, et le client devant lui demandait où était rangé les tarières : le vendeur ne sachant pas ce que c'était, mon fils lui a expliqué en détail la forme et la fonction de l'objet...). Cela vient de son excellente mémoire : nous venons de revoir un film ce soir, qu'on avait vu il y a quelques temps, et il s'amusait à dire que lignes de dialogue avant les personnages... Il s'amuse aussi à lire, à multiplier... Il vient d'avoir 5 ans.

Pour rebondir sur ton article, en tant que parents riches et éduqués, nous lui avons acheté à sa demande un robot programmable : il se débrouille bien mieux que certains troisièmes : boucles, conditions... Il maîtrise sans problème. Des fois je me dis qu'il est normal et que mes collègiens sont stupides, mais en fait, non. (On a un projet programmation au collège, où ils bossent là dessus 1h/s).


Alors peut être que je suis juste gaga de mon fils, mais mon deuxième m'a l'air plus normal. Pour le moment, nous laissons la vie suivre son cours, et nous n'avons aucune envie de partager cela avec les enseignants ou de faire un test. Mais nous sommes tout de même obligé à la rentrée de rencontrer le psychologue scolaire, mon fils me disant justement qu'il s'ennuie longuement, et pleure régulièrement avant d'aller à l'école. (Mais du genre chagrin inconsolable, au début c'était avant la grille, puis le matin, puis au réveil, et maintenant on en est à ce type de crise dès le coucher).
Ce sera peut-être l'occasion pour avoir des pistes pour la vie quotidienne aussi, parce que c'est épuisant : il ne dort pas beaucoup (jamais de sieste depuis bébé, nuits courtes de <10h), nous sollicite tout le temps pour tout comprendre, se permet de corriger tout le monde à voix haute (aussi bien la conjugaison (pas dur dans notre région...), que sur le choix et l'importance des mots). Alors on pourrait dire qu'il est juste mal poli, pourtant, tout le monde le trouve adorable la majorité du temps, et lui, de son côté, même après explications, est incapable de comprendre pourquoi il ne peut pas corriger les autres si il a raison.


Bref, je peux m'étendre, notamment sur les difficultés, avant tout psychologiques et sociales que cela peut poser de ne pas être normal. Quand au reste, ce n'est qu'un témoignage, donc si vraiment il faut démêler le vrai du faux, parlons plutôt IRM (Olivier Revol, par exemple), ou d'autres arguments, mais arrêtons de poster des liens de pseudo psychologues qui n'avancent aucun argument. (Je suis déjà d'accord sur le sur diagnostic, pas besoin d'argumenter là dessus)

Sinon, pour ce qui est des ressources spécifiques, le griesp proposent des problèmes intéressant, notamment au lycée, mais il me semble aussi en troisième.

La plupart des hpi auront effectivement beaucoup de mal à rédiger pour de nombreuses raisons : difficultés de décortiquer le raisonnement, difficultés de comprendre ce qu'il faut expliquer parce que tout semble évident (c'est comme si on demandait d'expliquer pourquoi 1+1=2..), impossibilité de comprendre l'intérêt d'un tel exercice.
Bref, si ils sont d'accord, on peut tenter le rédaction, sinon, on eput les nourrir avec des problèmes très complexes en leur donnant un simple cours imprimé pour les notions indispensables. (Par exemple, sur une exercice de force en troisième, on peut tout à fait donner les trois lois de Newton, expliquer la projection sur un document, et demander de résoudre un exercice classique de première genre masse accrochées sur un plan incliné.) Pour l'énergie cinétique, tu peux lui demander d'estimer la vitesse qui sort d'une fontaine allant à 10m de haut, ou la vitesse d'une balle connaissant la portée d'un fusil et en ajoutant un document sur la perte d'énergie par frottement. On peut aussi simplement lui dire que si le travail est fait, il peut vaquer à d'autres occupations, genre lire sciences et avenir par exemple.
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Re: Eleves haut potentiel

Messagede xavier29 » 06 Nov 2022, 01:41

Wissam a écrit:Je l'ai écrit: j'ai croisé, comme beaucoup, des élèves - et des gens en général- incroyablement intelligent-es. Mais aucun aménagement n'a été nécessaire - ni demandé dans leur scolarité.

Tandis que "HPI" va en fait systématiquement avec une demande particulière, justifiant en fait la demande d'un avantage.


:shock:
Comme partout il y a parfois des abus, mais ce que tu dis m'amène à penser que tu ne sais pas l'essentiel concernant les HPI et pire encore, que tu sembles associer les aménagements nécessaires à des "avantages" pour mieux les remettre en cause. L'éducation nationale a désigné des professionnels pour décider si oui ou non la scolarité d'un élève nécessite des aménagements, ce sont les médecins scolaires. Que des profs disent qu'ils ne savent pas comment faire, qu'ils ne sont pas formés pour, qu'ils en ont davantage que ce qu'ils savent gérer, je peux l'entendre, mais de remettre en cause - comme tu le fais - la pertinence du besoin d'aménagements scolaires pour certains élèves, alors je ne suis pas d'accord.

Merci Jimmy pour ce témoignage qui - s'il n'a pas la portée d'une preuve - permet au moins de prendre conscience que ce n'est pas forcément un cadeau et qu'être haut potentiel ne se résume pas à : "être incroyablement intelligent". Une personne proche l'est et m'a décrit en détail sa scolarité, qui ressemble en tout point à ce que tu as décris et qui m'a permis de prendre conscience - en tant que professionnel - que j'avais encore à apprendre sur le sujet.
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