Personnellement, voici ce qui a guidé mon exposé :
1. La composition des vitesses (et leur addition dans le cas des mouvements relatifs) ne peut s'appliquer au cas des rayons lumineux.
2. L'exemple hyper-classique de l'émission du rayon laser depuis la Terre se réfléchissant sur la Lune puis revenant sur Terre, observée depuis une fusée en mouvement et un observateur terrestre permet de bien comprendre que le trajet "observé" n'est pas le même dans les deux référentiels. Par contre, les documents "livre" sont évidemment statiques, et les élèves voient mal pourquoi la Terre est devant à l'émission, puis derrière la fusée à la réception...
D'où la projection de cette vidéo pour moi très parlante et féconde pour les élèves pour ce cours :
https://www.youtube.com/watch?v=hy3ehOD0JdwJe l'ai projeté après seulement l'introduction du cours, et le problème de l'additivité des vitesses non applicable à la lumière (merci aux éditeurs pour les activités documentaires sur l'expérience de Michelson et de Morley).
La détermination théorique du coefficient de Lorentz, non au programme, ne pose pas de soucis si les élèves sont bons en math.
Enfin, pour répondre aux questions qu'ils se posent à la sortie de cette vidéo, ou succiter davantage leur curiosité, je leur laisse le soin d'aller regarder une autre vidéo que j'ai trouvé assez claire :
https://www.youtube.com/watch?v=JTaMfufMl1oFinalement, s'ils ont saisi ce qu'est le référentiel propre (celui dans lequel les deux évènements se produisent au même lieu), ils ont pour la classe de terminale acquis l'essentiel.