Merci de se présenter dans la section appropriée.
Concernant la mole, il faut à mon avis, insister sur le fait que le nombre d'entités chimiques dans un échantillon est important en chimie. Par contre, nous n'avons aucun accès à un comptage direct. Il faut donc trouver un lien entre un nombre et une grandeur accessible directement par une mesure macroscopique. Or nous n'avons que les mesures de masse et de volume à notre disposition.
C'est pourquoi faire compter des lentilles ou des grains de riz aux élèves est une bonne idée. J'avais fait comme ça mon activité :
Protocole : "mettre 3500 grains de riz dans un bêcher." (ou un truc du genre, il faut que ça rentre...

)
Vous avez 25 minutes !
Certains commencent directement pour tout compter ! et ils se rendent vite compte que ça va pas marcher dans le temps imparti. Ensuite on peut les faire travailler sur la précision des mesures en leur faisant affiner leurs résultats et en faisant "recompter" les béchers des groupes par d'autres groupes...
Le principal problème avec la mole étant qu'elle n'est justifiée en chimie qu'à partir du moment où on parle de stœchiométrie donc de réaction chimique. Sinon, elle n'a aucun sens pour les élèves. Or la mole était vue avant les réactions chimiques dans l'ancien programme ce qui était une aberration et maintenant c'est encore pire... C'est pourquoi je l'aborde pour ma part dès la 5e en tant que nombre et que j'évoque la stœchiométrie en 4e et 3e pour amorcer.
La mole n'est pas un point délicat en lui-même, c'est un point qui doit être inscrit dans une structure cohérente de compréhension ; ce n'est pas le cas dans le programme actuel.