de vpinteractif » 15 Avr 2013, 12:51
Je pense que le sujet de ta question est l'électro-neutralité ? je n'introduis les choses que quand elles me sont utiles. C'est déjà tellement compliqué cette chimie. Les bons apprennent des tas de trucs par coeur sans avoir d'image mentale précise des choses, ils croient le prof sur parole. Les autres ne retiennent que les images mentales qu'ils se sont faites, donc peu.
Le bilan est que dans toute investigation, ce sont systématiquement les moyens qui démarrent, puis ils s'essoufflent, ils sont alors relayés par les bons qui attendent, en fait, qu'un lien s'établisse entre leur savoir et la question. Car eux, n'ont pas ces liens.
Donc, que les virus soient plus négatifs, que les cheveux soient électrisés, que les ions migrent vers une électrode ou l'autre, tout cela n'impose pas que j'insiste et développe ces cas particuliers. Pour l'instant, la matière se conserve, c'est déjà pas mal. Si un électron n'est plus là, c'est qu'il est ailleurs, mais on est censé savoir où.
Il me revient un exemple de cette histoire de liens, j'ai parlé de transformation chimique en 3ème: " en quatrième, nous avons écrit des équations quand nous avons étudié la combustion, nous avions produit de l'eau et du CO2 ". De mon côté, j'ai intitulé mon cours de 4ème sur les combustions: "je fabrique de l'eau", ma collègue avec qui nous échangeons les élèves d'une année à l'autre par le hasard des inscriptions a intitulé son cours "les combustions". Même cours ou presque. Le bilan est que, dans un groupe mélangé, mes élèves (qui ont fabriqué de l'eau) ont eu plus vite accès à leur souvenir que ceux de ma collègue (qui ont étudié les combustions).
(voir mon cours de 4ème)
Version 2015-2016 de mes cours en ligne à votre disposition si ça peut vous donner une idée ou une autre.
http://www.ac-grenoble.fr/college/la-mandallaz.sillingy/index.php/mos/9-spc