WilliamT a écrit:Pour expliquer le principe du court-circuit d'une lampe aux élèves, je fais une comparais entre 2 chemins que pourrait prendre un courant qui dévale une pente. D'un côté, une cuvette toute lisse, de l'autre, une cuvette remplie de buissons très denses, très serrés. Le courant s'écoule donc naturellement par le côté lisse, et pour un circuit, c’est plus compliqué à expliquer, mais c'est le même phénomène, le courant s'engouffre du côté du fil seul.
Ce, pour répondre à ceux qui me disent, à juste titre : "mais comment le courant sait qu'il doit passer par le fi, il est pas intelligent ?"
Ma question : avez-vous une image qui illustrerait cette comparaison ?
Ta comparaison initiale permet aussi de parer assez facilement cette remarque non ? Il te suffit de répondre à la question des élèves par cette autre question, symétrique : "mais comment l'eau sait-elle qu'elle doit passer par le côté lisse, elle n'est pas intelligente !?"
Le courant "essaye" de passer partout, mais comme il y arrive mieux là où il n'y a pas d'obstacles, il passe en grande majorité par là. Effectivement l'idée de choix binaire est trompeuse, il faut plutôt dire qu'une grande majorité du courant passe par le fil mais qu'une toute petite part passe quand même par la lampe (ou autre). Ainsi le courant ne "choisit" pas, il passe partout, mais d'autant plus fort que c'est plus facile.
On a une fâcheuse tendance à mettre de l’anthropomorphisme dans les phénomènes physiques, ce qui est sympa quand on a intégré que ce n'est qu'un abus de langage pour simplifier, mais qui peut induire une représentation faussée des phénomènes pour des élèves qui découvrent les sciences.