Quantité d'heures supp

[Thibaut]

Désolé pour la morale, mais je comprends mieux pourquoi nos services s’alourdissent de plus en plus (calibrés pour 20h maintenant) si des collègues peuvent assurer sans problème l'équivalent d'un mi-temps.
De quoi faire passer le reste de la profession pour de sacrés fainéants !

Pour le côté technique, je pense que le problème n'est pas légal, mais ou bien on estime qu'une telle charge de travail n'est pas raisonnable (ton employeur aurait sa part de responsabilité en ayant accepté de te mettre dans une telle situation en cas de burn-out ou de "débordement" et même si tu étais demandeur) ou bien tu déséquilibres trop la répartition de l'enveloppe HP/HSA de ton CDE (mais la tendance est plutôt à filer des HS étant donné qu'elles sont moins payées que des HP).

[sallec4]

Oui je peux assurer sans problème la charge d'un mi-temps. Par contre ça ne signifie pas que les autres sont fainéants mais que moi je consacre tout mon temps ou presque à bosser. Soirs et WE. Il faut avoir une situation familiale qui le permette.
D'un autre côté, si mon épouse ramenait un salaire au moins équivalent au mien ce ne serait sans doute pas la même philosophie pour moi. En tout cas, je ne pique le boulot de personne et ne sous entends pas que je suis le seul à bosser.
Vu nos salaires, il faut prendre le pognon là ou il est. Au collège je n'ai eu aucune heure supp possible pendant 20 ans. Je me rattrape.

[Jimmy]

D'accord pour le prendre là où il est ! D'ailleurs les profs de prépa ne se gênent pas le moins du monde...
Après problème décrit par Thibaut est réel : Ah oui, mais machin lui il fait ça, donc vous pourriez aussi. A étendre à tout travail imaginable : réunion, rencontre parent, stage ...

Mais bon, perso, je m'en fiche. Les collègues creusent chaque jour la tombe en travaillant gratuitement, en assurant toujours plus pour moins, en ne votant pas aux élections pro, en étant incapable d'organiser un vrai mouvement de grève. Ils veulent que la maison coule. Pas de problème, je me sers juste au passage. De toute façon il n'y a plus personne pour le moment pour faire le job, donc effectivement, on ne vole le travail à personne. Et je prépare une voie de sortie, parce qu'un jour, il n'y aura plus d'autre choix.