La reconquête du mois de juin a déjà été tentée, et finalement on a gagné deux ou trois jours (en gros, on ne commence plus la philo le lundi mais le mercredi). Les raisons sont administratives : après la fin des cours et le bac, viennent d'une part pour les première et terminale :
- les oraux de français, les corrections, les oraux du second groupe
- les dernières vagues d'affectation dans le supérieur, puis l'inscription administrative dans ces établissements du supérieur
d'autre part pour les seconde :
- les entretiens famille/proviseur
- les procédures d'appel
- maintenant, si je ne me trompe pas, il y a en plus les recours
- les affectations dans les lycées
Tout comme il faut attendre les inscriptions des futurs élèves de seconde pour déterminer les effectifs de chaque enseignement d'exploration. Ce qui nécessite un réaménagement de nombreux services d'enseignants...
Puis, les constitutions de classe, les éventuelles modifications de DHG pour s'adapter aux effectifs réels, les affectations de profs sur les postes effectivement restant... et les EDT. Une paille, quoi.
Côté rectorat, je suis certaine d'en oublier un gros paquet, alors même que je n'ai pas la moindre idée de ce que cela peut contenir...
Vouloir rallonger l'année scolaire est bien beau, mais c'est nier la réalité du travail que constitue la clôture d'une année scolaire et la préparation de la rentrée suivante.
De plus, je ne suis pas du tout sûre que cela nous assure un temps supplémentaire pour finir les programmes. Modifier l'année scolaire va probablement en inciter pas mal à modifier en même temps les programmes.
Déjà qu'un prof ne fout rien, on ne va pas non plus le laisser diluer ses cours déjà prêts sur plus de semaines de classe, si ?
OK, je sors.