erfi a écrit:Il n'empêche que malgré la circulaire, les heures d'autonomie sont beaucoup distribuées...pour EPI, AP, français, math et peu pour les sciences.
Si les enseignants de sciences n'utilisent pas tous les arguments contenus dans les textes officiels (voir mon lien ci-dessus vers la discussion du forum), forcément ça n'aide pas.
Ce qui peut aider ? Tout ou partie de la liste ci-dessous, au choix parmi ce que j'ai utilisé
:
1. Être bien informé des textes, faire des fiches, mémoriser les n° de circulaire et décrets. 2015-106 par exemple. Ce sera toujours mieux que de rester bouche bée face à un personnel de direction qui use de son argument d'autorité entre deux couloirs ou en conseil pédagogique.
2. Présence et implication du coordo aux conseils pédagogiques.
3. Avoir un enseignant des sciences expérimentales parmi les représentants des enseignants aux conseils d'administration. En commission permanente.
4. Participation aux fêtes de la science pour "faire parler" des sciences expérimentales. Implication des médias. Communiquer auprès des parents à cette occasion (sur les difficultés entre autres).
5. Impliquer les parents, les élèves : "les sciences comptent autant que les maths au brevet !". En parler en réunion parent-prof, de manière informelle. En conseil de classe.
6. Créer une cohésion entre SVT, SPC et Techno : parler d'une même voix à 6 enseignants, ce sera toujours mieux qu'à 2.
7. Monter des projets qui impliquent les sciences. Participer activement au projet d'établissement pour pouvoir l'orienter en faveur des sciences expérimentales et pouvoir ainsi s'appuyer sur des arguments forts pour demander des moyens.
8. Impliquer les inspecteurs en obtenant leur approbation (parfois plus) pour les projets mis en place.
(à compléter
)
On n'a plus rien sans rien, hélas.
Sinon : attendre, faire avec... et éventuellement se plaindre, râler, mais attention c'est mauvais pour la santé
.
Les syndicats peuvent aider, mais je n'y crois plus trop. Peut-être est-ce une erreur.