Elles ont envahi notre environnement et provoqué la disparition des « vraies » balances. Il est bon de connaître leurs limites afin de mieux les exploiter. Elles sont constituées d’un capteur et d’un affichage. Ce capteur supporte assez bien la surcharge (souvent inconnue). L’affichage est intéressant par son nombre de chiffres. Une balance qui fait calculatrice a un nombre de chiffres disponibles plus important. Ainsi, une à 5 chiffres est passée à 6 chiffres !!! C’est la possibilité d’affichage qui provoque la troncature du résultat.
Deux points remarquables : le zéro accessible par la tare et une autre valeur (souvent le maximum affichable). On définit ainsi un coefficient de proportionnalité enregistré par le compteur. Si la procédure de calibrage est connue, il est possible de changer les caractéristiques de notre balance. Par exemple, j’effectue un calibrage avec une masse de 50g pour un affichage de 500g, elle deviendra 10 fois plus sensible. J’en ai modifié une de 200g au cg près en une de 20g au mg près. L’affichage est parfois instable car un courant d’air suffit. Un défaut, la virgule est restée à l’ancienne place (elle est indépendante du poids).
P.S. la balance trafiquée coûte une vingtaine d’euros. Ne pas s’amuser à ce genre de modification avec une balance à 600€ (matériel pro). Je ne sais pas comment elle réagirait. Je décline toute responsabilité…