Galilée a écrit:Peut-être noté le travail à la fin de chaque séance mais là ça devient l'usine à gaz quand on a 360 élèves comme moi cette année.
J'ai mis en place une fiche de suivi du travail. Au fur et à mesure que je valide/contrôle/corrige une activité dans un groupe, je tamponne la fiche des élèves ayant gardé une trace dans leur cahier. J'en profite aussi pour valider une compétence liée à l'activité. La note obtenue est directement proportionnelle à l'avancement dans le plan, n'ayant aucun lien avec la réussite de l'activité... ils ont le droit de se tromper. Note sur 20 coeff 0.5 par rapport au DS de fin de plan.
Bémol, je suis obligé de ramasser les cahiers pendant le contrôle pour faire un point plus sérieux et être sûr de n'avoir rien oublié. Je les regarde en partie durant le contrôle et remporte à la maison environ la moitié des cahiers. La fiche de suivi me sert à la réunion parents-prof
Je n'ai aucun scrupule à balancer des rafales de zéro ou non-rendu sur pronote (certaines moyennes s'écroulent) lorsque des travaux notés sont non rendus.
Lorsque j'ai les parents en vis à vis, je ressort le plan de travail et la fiche de suivi en leur demandant pourquoi leur rejeton n'a pas fait la part "individuelle"? En général, le mouflet ne moufte plus, les parents bégayent en devenant tout rouge et tout le monde est content qu'on en reste là sans que j'ajoute d'heure de travail post-16h30-taine
Mes groupes ne sont plus hétérogènes, ni homogènes d'ailleurs, depuis le deuxième plan de l'an dernier mais par affinité : je les laisse assumer leur choix. Certains travaillent seul. L'hétérogénéité se fait d'elle-même, quelquefois pour le meilleur.
Les groupes de glandeurs glandent mais n'empêchent pas les travailleurs (bons ou faibles) de bosser. Quelques fois, les ramiers se réveillent et produisent quelque chose, tant mieux, j'en profite pour les valoriser un peu.
Après, certaines classes ne comprennent pas le concept et dans ce cas, on revient à une méthode plus classique. Les notes ne remontent hélas pas pour autant et je suis obligé de perdre du temps avec les oublis de travail dans les carnets de liaison et les heures de colles. Je leur fait bien comprendre qu'ils m'en...de et je leur rends au décuple. UN ou deux mois plus tard, on revient à la classe accompagnée et tout le monde est contant.
Maintenant, je ne suis pas plus avancé car ça ne marche pas aussi bien que je l'espérait. Mais ce n'est pas pire. ça change, c'est tout.