Bein on a répondu sans répondre...
Un transfert d'énergie permet de faire passer de l'énergie d'un système à un autre... et voilà !
Comme mes connaissances de l'électricité en dehors de l'ARQS sont très parcellaires, voire désormais quasi-inexistantes, ça ne me choque pas trop qu'on considère que le courant électrique ne fasse qu'un transfert d'énergie entre le dipôle générateur et les dipôles récepteurs... Et en collège, c'est carrément indiscutable : aucun courant si circuit ouvert, instauration du courant instantanée, donc pas d'énergie électrique qui "se balade" toute seule...
Mais bon, je me souviens d'un TP à la fac ou à l'agreg avec un câble coaxial de 50m dans lequel on déterminait la vitesse d'une impulsion électrique. Dans ce cas, on se retrouve dans le même genre de situation décrite par ppgaza, une fois l'impulsion partie, on doit bien pouvoir déterminer une "énergie électrique de cette impulsion" dans le câble, non ? Y a pas un truc avec Poynting ? Désolé, je ne touche pas par terre dans ce genre de compréhension des phénomènes...
Pour la lumière, c'est pareil... "d'habitude" tout est si rapide qu'on peut facilement considérer que ce n'est pas une forme d'énergie mais un simple transfert. Ok pour la plupart des cas de collège.
Mais pour en revenir à l'énergie cinétique, je dirais que c'est le fait que les mouvements sont visibles, perceptibles, avec de grosses quantités d'énergie en jeu et avec des échelles de temps "longues" qui lui donne son statut indiscutable de "forme d'énergie". Ce n'est pas une "nature différente"...
Bref en gros, transferts et formes sont des cas limites qui ne s'appliquent que mal à toutes les facettes de la réalité. Donc on les utilise quand on veut expliquer ou simplifier un truc, mais bon, faut rester conscient des limites.