chocoaddict44 a écrit:(...) une personne qui fait du saut à l'élastique, on peut aussi négliger l'action de l'air ou pas?
Négliger, par rapport à quoi?
C'est toujours la question que je me pose.
Pour négliger, il faut se donner un critère.
4 est-il négligeable? 4 par rapport à 98 ou à 102, oui, à 5% près puisque 4 est inférieur à 5% du plus petit des deux. Donc, à 5% près, 98=102, ce qui étonne les élèves.
Pourquoi 5%?
Parce que mes collègues exigent en masse trois chiffres significatifs et que si je n'écris que des égalités à 5% près, il faut trois chiffres significatifs (2, c'est pas assez; 4, c'est trop) et parce que dans la chaine des mesures, avec le matos qu'on a, il y a toujours au moins un appareil de mesures avec lequel je ne peux pas être à mieux que 5%...
Alors, dans le cas de ton saut à l'élastique, 5% de quoi?
Je dirais volontiers 5% de l'énergie mécanique dont la perte se mesure aux points de vitesses nulles (en haut) par la distance à laquelle n'est pas remontée la personne.
Eh bien, je ferai volontiers le pari que ce n'est pas le frottement avec l'air qui est la principale perte d'énergie mécanique dans le cas du saut à l'élastique mais la dissipation entropique dans l'élastique (quand il se détend, il refroidit et se thermalise ensuite avec la température extérieur (mais il n'a absorbé que de l'énergie thermique) et quand il se tend il chauffe alors à une température bien supérieure à la température extérieure et il perd alors plus d'énergie thermique qu'il n'en a gagné: il y a bel et bien perte d'énergie dans le système mécanique).
Donc, à mon avis, tu peux négliger les frottements avec l'air (mais estimer la force de frottement avec l'air, calculer son travail et vérifier que ce travail n'est supérieure à 5% de l'énergie mécanique initiale qu'après trop d'allers et retours au bout de l'élastique).