Sujets bac 2025

[FetBor]

Bonjour

Voici les sujets physique chimie bac 2025 Amérique du nord

Bon courage

[floflo8888]

Tous les sujets contient de la dynamique des fluides! C'est la 1ère année. ça change je trouve...
Je n'ai pas eu le temps de regarder attentivement( copie à rendre pour demain!), quel est le niveau de difficulté?
Bonne soirée
Florence

[Fabien59]

Bonjour,

Je note avec satisfaction la présence de Python dans le sujet 1 du bac 2025.
Mais le niveau demandé reste désespérément bas. On demande ici à l’élève de recopier deux lignes de calcul, exactement sur le même modèle que celles déjà données quelques lignes plus haut. Ce n’est pas de la programmation, c’est de la routine.
Ce type d'exercice soulève une vraie question : à quoi bon investir du temps à initier sérieusement les élèves à la programmation en physique, si l’évaluation nationale se limite à remplir des cases ? Apprendre à programmer, même un peu, demande du temps et de l’investissement. Mais dans ces conditions, cela devient difficile à justifier pédagogiquement.
Surtout, le fossé est immense entre ce niveau de programmation au lycée et celui que l’on attend des étudiants en post-bac.
Cela envoie un message paradoxal : Python est mis en avant dans les programmes, mais reste sous-exploité dans les évaluations. C’est une opportunité manquée.
Intégrer Python, oui. Mais il est temps d’en rehausser les exigences, même modestement, pour rendre cet enseignement plus cohérent avec les ambitions affichées — et surtout avec la réalité de ce qui attend les élèves ensuite.

Fabien

[hugues landspurg]

Tous les sujets contient de la dynamique des fluides! C'est la 1ère année. ça change je trouve...
Je n'ai pas eu le temps de regarder attentivement( copie à rendre pour demain!), quel est le niveau de difficulté?
Bonne soirée
Florence

Je les trouve pas mal ces sujets, notamment celui du Jour 2. Il y a en effet de la mécanique des fluides et (pour le J2), de la radioactivité. Pour la difficulté, certaines questions, qui sortent de l'ordinaire, sont peut-être un peu déstabilisantes, mais il faut qu'il y ait de tout dans un sujet de Bac.

Comme critique, j'en ai une la question 1 de l'exo3 du J2 ("Donner une condition nécessaire à l’observation du phénomène de diffraction d’une onde lumineuse." ). Je suis toujours un peu perplexe : on demande que les dimensions de l'obstacle ou du trou soient "petites" par rapport à la longueur d'onde, mais pour la lumière, on est à 100* la longueur d'onde.

[pcrl]

Cela envoie un message paradoxal : Python est mis en avant dans les programmes, mais reste sous-exploité dans les évaluations.

Il n'est pas vraiment question de programmation mais d'utilisation dans les programmes...
Je suis d'accord avec le fait que ce qui est demandé dans les sujets est assez ridicule (si le programme fonctionne réellement, c'est déjà pas mal).
Par contre, en faire plus en prog durant l'année je suis partagée.
Premièrement, nous n'avons pas de formation et nous n'avons pas tous les mêmes bases et / ou appétences sur le sujet.
Oui je sais on peut demander des formations mais pour l'exemple, un collègue en a eu une sur l'utilisation des microcontrôleurs (formation qu'il a attendu 2 ans pour Covid puis pas assez de monde). Résultat, il était presque le plus avancé sur le sujet, la plupart des autres collègues présents n'avaient même pas encore investi ! Il n'a rien appris... Alors que lors de nos inspections, on nous a reproché de ne pas faire assez de numérique. Bref
Deuxièmement, les programmes sont déjà bien assez chargés ! Oui je sais je suis nulle de ne pas arriver à terminer le programme mais cette année encore je bâcle les derniers chapitres
Troisièmement, beaucoup d'élèves n'arrivent déjà pas à faire du calcul littéral parfois même avec seulement 3 grandeurs alors bon...

[Fabien59]

Bonjour,
Merci pour ton retour, il soulève des points importants.
Pour ma part, je crois qu’on touche ici une contradiction profonde du système : on affiche l’ambition d’introduire Python dans les programmes, mais les exercices proposés au Bac ne vont pas au-delà d’une simple reproduction mécanique. Cela envoie un message brouillé, voire décourageant : pourquoi former sérieusement les élèves (et les enseignants) à la programmation si, in fine, l’évaluation n’en exige qu’un vernis ?
Tu évoques le manque de formation et je te rejoins en partie. Mais je crois que le problème est plus en amont : si l’évaluation nationale ne donne pas de sens à cet apprentissage, pourquoi les enseignants investiraient du temps pour se former, souvent seuls, sur leur temps libre ?
Paradoxalement, je pense que la programmation peut être un outil puissant pour aider nos élèves, y compris ceux qui ont des difficultés en calcul littéral ou en raisonnement. La pensée algorithmique offre un cadre structurant, parfois plus accessible que les règles algébriques apprises de façon abstraite.

[S.F]

Bonjour,
Je rejoins le constat sur "quelle utilité de la formation et de l'usage parce que tout ça pour ça"...
Pour ma part, je milite pour deux formations complémentaires des élèves en 2nde sur les heures de SNT, avec des profs compétents. Sur deux axes donc : maitrise des essentiels de bureautique... et programmation, en lien avec les différents programmes (SPC, SVT, Maths). D'abord on apprend à programmer un minimum et ensuite on voit comment s'en servir dans les TP et autres machins...
là, j'ai toujours eu l'impression qu'on nous demande de faire de l'application du python en SPC sans que les élèves n'aient jamais vu les bases...
Et on arrête en SNT de leur faire faire joujou avec des notions qui les dépassent ou qui ne servent à rien ou qui devraient être fait par les parents !! (parce que désolée, mais la vigilance sur les réseaux sociaux, à un moment, je suis pas leur mère !)
Bref, j'ai aussi fait la formation Python/arduino en 3h, juste avant le covid... déjà, il a fallu choisir parce qu'on ne pouvait pas faire les deux. et ensuite, on a fait comme les élèves, appliquer un code et modifier un truc ou deux pour... faire de la musique et allumer 3 del.... youpi...

[sallec4]

C'est vrai qu'on n'a rien à faire d'autre que d'apprendre aux élèves à programmer étant donné qu'il n'y a que peu de notions à acquérir en physique chimie. C'est vrai que la SNT n'existe pas et qu'on ne fait pas doublon.

Plus sérieusement, selon moi il faudrait en effet se poser la question de la pertinence du programme en SNT, je constate tous les ans que les élèves n'ont jamais appris à tracer une courbe en SNT alors que "plot" est notre activité préférée quand on regarde un programme python. Où est le lien entre les programmes des différentes matières ? Aux abonnés absents comme d'hab.

[S.F]

pour le programme de snt, il n'est pensé en transverse...
à côté de ça, j'ai des collègues qui font un peu de tout et une collègue qui n'a fait que de la programmation, que ça.... il y a sûrement un juste milieu

[mathieu.lau]

bonjour,

le programme de SNT n'a pas été écrit pour programmer.
Ce n'est qu'un élément transversal.
Il n'y a rigoureusement pas de "professeur de SNT", au sens strict du terme.
La mise en place de cet enseignement a encore été fait sans vision, peut-être pour accompagner la livraison d'ordinateurs aux élèves de seconde, peut-être pour compenser des pertes d'heures dans les matières.
Quoi qu'il en soit, ne faire que de la programmation ou ne pas en faire du tout revient au même : c'est ne pas respecter le programme du bulletin officiel, qui est à ma connaissance le seul document de référence.

En terminale, Python est une couche inutile qui s'ajoute entre l'étude des phénomènes et leur compréhension au lieu d'un outil, comme il devrait l'être.
Il suffit de voir les réactions des élèves quand on annonce une exploitation Python d'un fichier .csv de mesure
Après 6 ans, je suis convaincu que la majorité des professeurs sait utiliser Python, d'autant que la génération de codes avec l'IA est devenue si facile.
Ce n'est pas le cas des élèves.

Par ailleurs, on sait bien que c'est l'examen qui commande le reste de l'année.
Seulement, les nombreux changements du bac font que nous n'avons pratiquement pas de recul, ce qui est fou.
Je pense à l'outrecuidance d'un IPR qui devant un amphi de professeurs de PC avait eu le front de dire que "cette année vous avez du recul puisque c'est la première fois que les modalités de l'examen ne changent pas d'une année à l'autre".
On ne sait toujours pas à quel niveau placer le curseur en Python.
Alors on le met très bas. Et l'examen nous conforte dans ce choix.