sallec4 a écrit:Python c'est bidon.
On fait en terminale du remplissage de programme déjà écrit. Ca ne va pas plus loin.
Par ex mettre une formule là ou c'est écrit "#formule à utiliser" sans comprendre ce qui est écrit sur les autres lignes.
Effectivement, je remarque un manque de connaissances des élèves également.
Par ex, je leur ai fait part de ma surprise qu'ils ne connaissent pas le principe du tracé de courbes : plt.plot.... Réponse : en maths ils ne tracent pas de courbes avec python. Quelle cohérence entre les programmes...
Bref ça donnera l'impression au ministère que la France est un pays de cracks en informatique, à commencer sans doute par les enseignants (3h de formation en tout pour moi qui avec mon age avancé n'ai jamais réellement fait de programmation avant).
Je ne suis pas d'accord : c'est bidon pour l'instant car les élèves sont mal (ou pas) formé-es par les profs de SNT et maths en 2de *, mais ça va se mettre en place sur les prochaines années.
Le fait que les élèves ne connaissent pas le module pyplot n'est en fait pas un problème: l'objectif serait plutôt qu'ils / elles maîtrisent les boucles, les listes et appels de fonctions pour pouvoir utiliser ledit module avec une doc simplifiée.
Et pour l'instant ce n'est pas le cas :3
En ce qui concerne la méthodo, je suis à fond pour les Notebooks Jupyter : je m'y suis mis cette année et le retour des élèves est bien meilleur qu'avec un IDE classique comme Edupython.
En plus si vous êtes dans le public, vous avez certainement accès à Capytal via l'ENT de la région et cet outil est assez fou : les élèves n'ont rien à installer, vous pouvez suivre leur travail, et il y a de nombreux collègues qui partagent leur ressources.
Pour le contenu du Notebook je commence en général par des questions centrées sur la fonction qu'on va utiliser et complètement décorrélées de la physique.
Quand la syntaxe est comprise, on l'utilise pour tracer des vecteurs par exemple.
Ensuite à l'aide de relations mathématiques (calcul de coordonnées par exemple de vecteur vitesse ou de l'avancement final par exemple, ), les élèves complètent le code d'une fonction de tracés.
Et pour finir ils appellent la fonction en modifiant la valeurs des arguments (valeur des coordonnées, des quantités de matières initiales...).
Voici deux exemples :
* Pas toujours quand même, mais une partie non négligeable apparemment :3