Forum de partage entre professeurs de sciences physiques et chimiques de collège et de lycée

Etude classique d'une chute d'une goutte colorée dans de l'huile, cela permet de réinvestir le matériel en chimie.

expérience intéressante, mais trop de fôtes ! soit tu mets tout à l'impératif, soit à l'infinitif, mais pas un mélange des deux...
sinon, c'est bien

OUi, en effet, je me suis concentré sur l'idée mais pas la forme. je corrige de suite.

Merci

tant que tu le distribues pas aux élèves, comme un de mes collègues.... tout va bien !

Si j'ai bien compris tu fais calculer la moyenne des vitesses moyennes

Pour la chute de la goutte de colorant dans l'huile, la vitesse limite est atteinte très rapidement si bien que la vitesse est quasiment constante durant toute la chute. Tu peux donc parler simplement de vitesse.

Cela peut être sympa à faire avec les élèves mais la première à laquelle j'ai pensé :
arf il va falloir bien se battre pour nettoyer les éprouvettes après le passage à l'huile...

ptit-lolo a écrit:Cela peut être sympa à faire avec les élèves mais la première à laquelle j'ai pensé :
arf il va falloir bien se battre pour nettoyer les éprouvettes après le passage à l'huile...

nous avons résolu le problème : une série d'éprouvettes dédiées à ça... on les remplit en début de séquence et un gros nettoyage à la fin....

merci. c'est sympa

ptit-lolo a écrit:Cela peut être sympa à faire avec les élèves mais la première à laquelle j'ai pensé :
arf il va falloir bien se battre pour nettoyer les éprouvettes après le passage à l'huile...

Bonjour,
j'aime beaucoup l'activité autant plus que nous allons travailler sur un trimestre appelé : "Des sciences dans ma cuisine" mais dans le labo je n'ai pas d'eau chaude alors en effet, pour nettoyer les éprouvettes....

Bonjour

Pour éviter l'éprouvette et l'huile dégueulasse à nettoyer, j'avais fabriqué quand j'étais stagiaire IUFM un dispositif fermé, pour rendre service à ma laborantine et aussi parce qu'un de mes formateurs m'avait lancé le défis d'améliorer ce système salissant.

Dans un tube en verre de 40 cm de long et 5 mm de diamètre environ (tubes utilisés en chimie pour faire des raccords), j'avais bouché la partie inférieure (colle époxy et morceau de plastique), rempli le tube avec de l'huile (jusqu'à environ 3 à 5 cm du bord supérieur et plongé dans l'huile la tête en céramique d'une épingle de couture (celles avec la tête colorée en forme de boule) en coupant bien à ras l'épingle mais en laissant un morceau de l'épingle en acier à l'intérieur de cette tête. Puis après avoir soigneusement nettoyé la partie supérieur du tube en verre, je l'ai colmaté définitivement (epoxy + morceau de plastique).

La tête d'épingle tombe lentement dans le tube à cause de la viscosité de l'huile. Pour remonter la bille, on utilise un aimant à tableau et on remonte ainsi la tête d'épingle au sommet du tube qui est fixé sur une potence comme une burette graduée par exemple.

Pour enregistrer la position en fonction du temps, on colle un morceau de scotch opalescent (sans le rouler sur le tube, on doit pouvoir le récupérer) sur lequel on trace la position à chaque seconde. Après l'avoir décollé, on le place sur une feuille de papier, verticalement, ça donnera l'axe des y sur un graphique, il reste ensuite à tracer le temps sur l'axe des x et on a une droite, la vitesse étant constante. Cette astuce m'avait été donnée par M. Pruliere, le formateur qui m'avait mis au défis d'améliorer le système de l'éprouvette.

Pour un groupe de TP lycée , j'avais fabriqué 10 tubes qui étaient rangés ensuite dans une longue boite avec les petits aimants à tableau. Idéalement il faut une huile minérale qui ne se dégrade pas dans le temps. J'avais d'abord essayé du liquide vaisselle mais en quelques jours il se dégradait. Le dixième tube fut offert à mon formateur à mon départ de l'IUFM pour le front ...